Les artistes Thomas Hauser et Toma Gouband sont à Jérusalem du 27 au 30 mai !
Depuis de longues années, nous sommes partenaires du Festival MusraraMix, Festival multidisciplinaire dédié aux arts numériques et expérimentaux.
Cette année, c’est du 28 au 30 mai que nous nous retrouverons dans les rues et bâtiments historiques du quartier de Musrara pour 3 jours d’une programmation exigeante et festive !
Pour notre collaboration 2019, après avoir récemment reçu dans nos murs Avi Sabag – fondateur du festival – pour un RDV médiathèque exceptionnel, nous sommes très heureux d’inviter les artistes français Thomas Hauser et Toma Gouband à se produire à Jérusalem.
Toma Gouband
« Lithopones, pierres, tambours, plumeaux et feuilles constituent l’instrumentarium de Toma Gouband. Sorcier-chamane de la percussion, ses performances s’apparentent à de véritables rituels sonores, animés par une pulsation intérieure faite de superpositions de cycles mystérieux. Un savant tissage de sons que l’on ressent comme universels, venus d’un âge ancien, affranchis des codes et des chapelles, libres de véhiculer les énergies d’une transe surnaturelle. Une démarche intime et surprenante, qui a valu à Toma Gouband de gagner l’admiration de quelques-uns des hérauts de l’improvisation libre avec qui il a partagé la scène, de Benoît Delbecq à Evan Parker en passant par Kim Myhr ou Will Guthrie. »
Source : Le Temps Machine
Toma Gouband est né en 1976 à Manosque. Il commence progressivement la batterie vers l’âge de 5 ans puis suit un cursus d’étude avec plusieurs professeurs dont Christian Salut à Toulouse et Jean-Marc Lajudie à la Drum School de Limoges. Depuis Toma Gouband a développé son langage et ses instruments, ce qui l’a amené à jouer de par le monde avec de nombreux musicien. Sa rencontre avec Evan Parker l’a mené à enregistrer un disque en solo exclusivement sur des pierres sonnantes nommé “Courants des vents”. Toma Gouband a produit plusieurs disques. Il est aussi programmateur du festival “Ecouter pour l’instant” depuis 2007, concerts et performances dans les chapelles du Périgord.
Toma Gouband donnera un concert de percussions et pierres sonnantes dans le cadre de la programmation Électro-acoustique du festival, mardi 28 mai à 21h30
Concert électro-acoustique / Toma Gouband
Mardi 28 mai, 21h30
Beit Canada – Salle Rhinocéros
Musrara Campus, 22 rue Shivtei Israel
Entrée libre
Thomas Hauser par Sylvain Couzinet-Jacques
« Les compositions de Thomas Hauser sont aussi bien stratifiées dans l’image que dans la matière […]. C’est avec une minutie déconcertante qu’il dégrade l’image et assemble ses matériaux. Au sein d’un même module, miroir, page de livre et marbre se superposent dans un jeu de lecture énigmatique. Aussi, les techniques d’impression empiètent les unes sur les autres, nous laissant deviner un bout de sculpture ou un visage grignoté par la trame de l’imprimante laser. Les sculptures antiques nous sont arrivées en morceaux, fragmentées et amputées, d’un blanc immaculé. Ainsi, c’est un travail à rebours, une œuvre de déconstruction de la forme que Thomas Hauser propose avec ses images superposées. Résidus d’une carrière abandonnée ou reliques morcelées d’un temple, ces images se retrouvent imprimées sur des matériaux qui semblent rejeter de façon épidermique — comme l’eau et l’huile — cette rencontre. Impressiophobes, matière mal encrée et minéraux usés s’unissent finalement chez Thomas Hauser pour révéler la capture d’une mémoire, d’un temps, d’une abstraction qui nous parvient précieusement, comme la découverte inopinée d’un site archéologique dont on ne sait encore rien. »
Camille Tallent, à propos de l’installation Le Stable et l’effondré
Thomas Hauser, né en 1984, est un photographe et plasticien français. Diplômé de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design Marseille-Méditerranée. En architecte de la mémoire, Thomas Hauser déconstruit la notion d’archive, soumettant ses images à un processus de dégradation et d’abstraction, qui les éloigne de toute forme de narration identifiable. Si son travail se rattache plastiquement à la photographie, il s’étend également conceptuellement vers la sculpture et le cinéma, dont il adapte la technique de montage et de fragmentation du temps. Tournant autour d’un point aveugle, comme une scène primitive du regard dont l’origine manquerait, Thomas Hauser opère une spatialisation de l’image dans des assemblages sculpturaux précaires : jonchant le sol, sur des blocs de pierre, de béton ou des miroirs, ses images prennent la forme d’une géologie du souvenir.
Thomas Hauser participera à l’exposition collective Blind Spot, avec son installation Le Stable et l’effondré, du 28 au 30 mai.
Blind Spot
Du 28 au 30 mai, 19h- 23h
Beit Canada -Social Gallery,
Musrara Campus, 22 rue Shivtei Israel
Entrée libre
Et pendant MusraraMix, nous vous donnons aussi rendez-vous à l’IFJ – Romain Gary !
- Lundi 27 mai à 18h : Apéro avec les deux artistes français, Thomas Hauser et Toma Gouband, à la médiathèque de l’IFJ – Romain Gary | Plus d’informations
- Mardi 28 mai à 20h : Départ de l’IFJ – Romain Gary, pour une déambulation artistique, à travers les différents espaces du festival | Plus d’informations