<\/p>\n
\u00ab Le vent tourne \u00bb\u00a0<\/span><\/strong><\/h4>\nPour cette \u00e9dition, le festival multidisciplinaire questionne l'\u00e9tat d\u2019incertitude dans lequel est plong\u00e9 le monde lorsque le futur n\u2019est pas clair et que notre sort se trouve non seulement entre nos mains, mais aussi entre les mains de la nature, du temps, et entre celles des autres hommes, en invitant 70 artistes internationaux.
\nToute la programmation en ligne<\/span><\/a><\/p>\n <\/p>\n
Laissez vous remuer…\u00a0\u00a0<\/span><\/strong> par les ruptures et dissonances du\u00a0 Solo de<\/strong><\/span>\u00a0Jean-Philippe Gross<\/span><\/strong>
\n| 30\/5\/2018 – 21:40<\/span><\/strong> | Beit Canada<\/strong><\/span> 22, rue Shivtei Israel, Salle Rhinoc\u00e9ros (1er<\/sup> \u00e9tage)<\/p>\n![\"\"](\"http:\/\/ifjerusalem-romaingary.org\/wp-content\/uploads\/2018\/05\/Jean-Philippe-Gross-_-Flussi2013-300x169.jpg\")
<\/p>\n
Le musicien fran\u00e7ais Jean-Philippe Gross<\/span><\/strong> s'est sp\u00e9cialis\u00e9 dans le rapport physique des syst\u00e8mes sonores instables. Il exploite de fa\u00e7on exceptionnelle l'impr\u00e9visible \u00e9nergie de circuits \u00e9lectriques chaotiques, pour des moments musicaux exaltants. D'une certaine mani\u00e8re, ses pi\u00e8ces sont des sculptures dans l'espace & du temps. En se concentrant sur l'exp\u00e9rience auditiveet psycho-physiologique de l'auditeur, Jean-Philippe Gross construit m\u00e9ticuleusement moments de tension et ruptures dans la s\u00e9quence lin\u00e9aire, \u00e9clair\u00e9s par une attention au silence.<\/p>\n <\/p>\n
Plongez…\u00a0 <\/span><\/strong>dans le ruissellement des voix de<\/span><\/span> Panta rhei,<\/em>\u00a0de Soline de Laveleye & Ragnar Chacin
\n<\/span><\/strong>| Du 29 au 31 mai,\u00a0de 19:00 \u00e0 23:00<\/span><\/strong>\u00a0| <\/span><\/span>\u00c9cole Musrara <\/strong>9 Ha-Ayin Het, (\u00e0 l'int\u00e9rieur, dans l'ancienne pi\u00e8ce \u00e0 eau de l'\u00e9cole)<\/span>
\n<\/strong><\/span><\/p>\n![\"\"](\"http:\/\/ifjerusalem-romaingary.org\/wp-content\/uploads\/2018\/05\/Visuel-Panta-rhei-300x300.jpg\")
<\/p>\n
Tout coule, tout passe. S\u2019il est vrai qu\u2019on ne se baigne jamais deux fois dans la m\u00eame rivi\u00e8re, peut-on figer dans une immobilit\u00e9 min\u00e9rale une lecture univoque du pass\u00e9\u00a0? La m\u00e9moire n\u2019est-elle pas un lit poreux o\u00f9 se brassent les \u00e2ges et les rencontres, une chambre d\u2019\u00e9chos o\u00f9 r\u00e9sonnent des bribes de r\u00e9cits, un courant o\u00f9 ricochent une infinit\u00e9 de voix\u00a0?\u00a0 L\u2019installation Panta rhei<\/em> <\/span><\/strong>propose au visiteur de se pr\u00eater \u00e0 un bain ritualis\u00e9, de ceux dont on sort avec des forces nouvelles et une attention raviv\u00e9e, lav\u00e9 de tout ce qui nous obstruait.
\nEn arrivant \u00e0 J\u00e9rusalem, lieu de m\u00e9moire par excellence, de r\u00e9cits contrast\u00e9s et de tensions extr\u00eames, Ragnar Chacin et Soline de Laveleye<\/strong> <\/span>ont ressenti le besoin de faire peau neuve, de se d\u00e9barrasser les r\u00e9tines et la peau d\u2019images poussi\u00e9reuses, \u00e9cul\u00e9es, compass\u00e9es, h\u00e9riss\u00e9es de certitudes. Et d\u2019aller se plonger dans le lit d\u2019une m\u00e9moire plurielle, aux reflets changeants.
\nDans cette installation performative, le spectateur est accueilli en invit\u00e9 et se laisse guider d\u2019une premi\u00e8re salle \u00e0 une seconde. Il prend un temps de pause et s\u2019offre une cure, en se plongeant dans un ruissellement de voix, transmises ou transpos\u00e9es. Apr\u00e8s s\u2019\u00eatre immerg\u00e9 dans ce flot de souvenirs qui, brass\u00e9s, multiplient les \u00e9chos, il\u00a0 pourra \u00e0 son tour, s\u2019il le souhaite, laisser sa voix rejoindre ce courant d\u2019histoires, jamais tari, jamais fig\u00e9.<\/p>\n\u00ab\u00a0On a besoin d\u2019entendre les histoires des autres. Une histoire n\u2019existe jamais seule, elle existe comme motif d\u2019un tissage beaucoup plus vaste. Pour qu\u2019une histoire puisse se ranimer, trouver un nouvel \u00e9lan, se frayer un chemin insoup\u00e7onn\u00e9, il lui faut entrer en r\u00e9sonance avec d\u2019autres. On a besoin d\u2019entendre les autres nous raconter leurs souvenirs, afin que les n\u00f4tres respirent. Entendre ces souvenirs se mat\u00e9rialiser dans un souffle, une voix, une langue, pour que les n\u00f4tres renouent avec leur voix, leur langue. Se baigner dans les souvenirs des autres, pour que le pass\u00e9 ruisselle, que le pr\u00e9sent vive, que demain soit ouvert.\u00a0\u00bb<\/p>\n
<\/p>\n
_________________________________<\/p>\n
Biographies :<\/span><\/p>\nJean-Philippe\u00a0 Gross<\/strong> (France, 1979)<\/p>\nAu croisement des musiques \u00e9lectroniques et instrumentales, Jean-Philippe Gross d\u00e9veloppe un rapport physique au son, jouant avec les ruptures et les ph\u00e9nom\u00e8nes acoustiques. Il a travaill\u00e9 pour le th\u00e9\u00e2tre avec L\u00e9a Drouet, Ga\u00ebl Leveugle et r\u00e9guli\u00e8rement pour la danse avec Marie Cambois. Il a aussi compos\u00e9 la pi\u00e8ce \u00ab Cutting Lines \u00bb pour l'ensemble Dedalus, et \u00ab S\u00e9cante \u00bb pour le projet Phonoscopie de Thierry Madiot et Yannick Miossec (Sonic Protest). En concert, il collabore avec John Hegre (en duo au sein de Black Packers et en quartet avec Greg Pope et Xavier Qu\u00e9rel), Clare Cooper (Nevers), Jean-Luc Guionnet (Angle), J\u00e9r\u00f4me Noetinger, Axel D\u00f6rner, St\u00e9phane Garin. Programmateur\u00a0 au sein de l\u2019association Fragment, d\u2019octobre 2001 \u00e0 juin 2009\u00a0 (Metz, France), il est par ailleurs membre du collectif d\u2019artistes\u00a0 La distillerie collective depuis 2013.\u00a0 Plus d'informations<\/a><\/p>\nSoline de Laveleye<\/strong> (Belgique)<\/p>\nSoline de Laveleye,\u00a0aujourd\u2019hui bas\u00e9e \u00e0 J\u00e9rusalem\u00a0\u00a0\u00e9crit de la po\u00e9sie, des nouvelles, des contes, des romans, parmi lesquels La chambre<\/em>, paru au T\u00e9tras-Lyre, La Grimeuse<\/em>, chez M.E.O. et Les phrases de la m\u00e2cheuse<\/em>, chez Maelstr\u00f6m. Elle publie r\u00e9guli\u00e8rement des textes dans des revues comme Marginales<\/em>, le Journal des Po\u00e8tes<\/em>, etc. Elle a \u00e9galement publi\u00e9 des r\u00e9cits dans la veine journalistique.\u00a0\u00a0Soline de Laveleye \u00a0collabore avec des artistes visuels, notamment pour ses livres.\u00a0<\/em>\u00a0Elle a \u00e9t\u00e9 laur\u00e9ate du Grand Concours de Nouvelles de la F\u00e9d\u00e9ration WBI en 2005 et la laur\u00e9ate litt\u00e9raire de la Fondation Horlait-Dapsens en 2009. En 2017, le prix Hubert Krains lui a \u00e9t\u00e9 d\u00e9cern\u00e9 pour trois recueils de po\u00e8mes in\u00e9dits,\u00a0Brindilles<\/em>,\u00a0Le galet<\/em>\u00a0et\u00a0\u2026gioa morte rossa\u2026
\n<\/em>Elle est n\u00e9e \u00e0 Bruxelles, a v\u00e9cu autour de la M\u00e9diterran\u00e9e, en Belgique et en Afrique de l\u2019Est. Elle est aujourd'hui bas\u00e9e \u00e0 J\u00e9rusalem.<\/p>\n
\nToute la programmation en ligne<\/span><\/a><\/p>\n
<\/p>\n
Laissez vous remuer…\u00a0\u00a0<\/span><\/strong> par les ruptures et dissonances du\u00a0 Solo de<\/strong><\/span>\u00a0Jean-Philippe Gross<\/span><\/strong> Le musicien fran\u00e7ais Jean-Philippe Gross<\/span><\/strong> s'est sp\u00e9cialis\u00e9 dans le rapport physique des syst\u00e8mes sonores instables. Il exploite de fa\u00e7on exceptionnelle l'impr\u00e9visible \u00e9nergie de circuits \u00e9lectriques chaotiques, pour des moments musicaux exaltants. D'une certaine mani\u00e8re, ses pi\u00e8ces sont des sculptures dans l'espace & du temps. En se concentrant sur l'exp\u00e9rience auditiveet psycho-physiologique de l'auditeur, Jean-Philippe Gross construit m\u00e9ticuleusement moments de tension et ruptures dans la s\u00e9quence lin\u00e9aire, \u00e9clair\u00e9s par une attention au silence.<\/p>\n <\/p>\n Plongez…\u00a0 <\/span><\/strong>dans le ruissellement des voix de<\/span><\/span> Panta rhei,<\/em>\u00a0de Soline de Laveleye & Ragnar Chacin Tout coule, tout passe. S\u2019il est vrai qu\u2019on ne se baigne jamais deux fois dans la m\u00eame rivi\u00e8re, peut-on figer dans une immobilit\u00e9 min\u00e9rale une lecture univoque du pass\u00e9\u00a0? La m\u00e9moire n\u2019est-elle pas un lit poreux o\u00f9 se brassent les \u00e2ges et les rencontres, une chambre d\u2019\u00e9chos o\u00f9 r\u00e9sonnent des bribes de r\u00e9cits, un courant o\u00f9 ricochent une infinit\u00e9 de voix\u00a0?\u00a0 L\u2019installation Panta rhei<\/em> <\/span><\/strong>propose au visiteur de se pr\u00eater \u00e0 un bain ritualis\u00e9, de ceux dont on sort avec des forces nouvelles et une attention raviv\u00e9e, lav\u00e9 de tout ce qui nous obstruait. \u00ab\u00a0On a besoin d\u2019entendre les histoires des autres. Une histoire n\u2019existe jamais seule, elle existe comme motif d\u2019un tissage beaucoup plus vaste. Pour qu\u2019une histoire puisse se ranimer, trouver un nouvel \u00e9lan, se frayer un chemin insoup\u00e7onn\u00e9, il lui faut entrer en r\u00e9sonance avec d\u2019autres. On a besoin d\u2019entendre les autres nous raconter leurs souvenirs, afin que les n\u00f4tres respirent. Entendre ces souvenirs se mat\u00e9rialiser dans un souffle, une voix, une langue, pour que les n\u00f4tres renouent avec leur voix, leur langue. Se baigner dans les souvenirs des autres, pour que le pass\u00e9 ruisselle, que le pr\u00e9sent vive, que demain soit ouvert.\u00a0\u00bb<\/p>\n <\/p>\n _________________________________<\/p>\n Biographies :<\/span><\/p>\n Jean-Philippe\u00a0 Gross<\/strong> (France, 1979)<\/p>\n Au croisement des musiques \u00e9lectroniques et instrumentales, Jean-Philippe Gross d\u00e9veloppe un rapport physique au son, jouant avec les ruptures et les ph\u00e9nom\u00e8nes acoustiques. Il a travaill\u00e9 pour le th\u00e9\u00e2tre avec L\u00e9a Drouet, Ga\u00ebl Leveugle et r\u00e9guli\u00e8rement pour la danse avec Marie Cambois. Il a aussi compos\u00e9 la pi\u00e8ce \u00ab Cutting Lines \u00bb pour l'ensemble Dedalus, et \u00ab S\u00e9cante \u00bb pour le projet Phonoscopie de Thierry Madiot et Yannick Miossec (Sonic Protest). En concert, il collabore avec John Hegre (en duo au sein de Black Packers et en quartet avec Greg Pope et Xavier Qu\u00e9rel), Clare Cooper (Nevers), Jean-Luc Guionnet (Angle), J\u00e9r\u00f4me Noetinger, Axel D\u00f6rner, St\u00e9phane Garin. Programmateur\u00a0 au sein de l\u2019association Fragment, d\u2019octobre 2001 \u00e0 juin 2009\u00a0 (Metz, France), il est par ailleurs membre du collectif d\u2019artistes\u00a0 La distillerie collective depuis 2013.\u00a0 Plus d'informations<\/a><\/p>\n Soline de Laveleye<\/strong> (Belgique)<\/p>\n Soline de Laveleye,\u00a0aujourd\u2019hui bas\u00e9e \u00e0 J\u00e9rusalem\u00a0\u00a0\u00e9crit de la po\u00e9sie, des nouvelles, des contes, des romans, parmi lesquels La chambre<\/em>, paru au T\u00e9tras-Lyre, La Grimeuse<\/em>, chez M.E.O. et Les phrases de la m\u00e2cheuse<\/em>, chez Maelstr\u00f6m. Elle publie r\u00e9guli\u00e8rement des textes dans des revues comme Marginales<\/em>, le Journal des Po\u00e8tes<\/em>, etc. Elle a \u00e9galement publi\u00e9 des r\u00e9cits dans la veine journalistique.\u00a0\u00a0Soline de Laveleye \u00a0collabore avec des artistes visuels, notamment pour ses livres.\u00a0<\/em>\u00a0Elle a \u00e9t\u00e9 laur\u00e9ate du Grand Concours de Nouvelles de la F\u00e9d\u00e9ration WBI en 2005 et la laur\u00e9ate litt\u00e9raire de la Fondation Horlait-Dapsens en 2009. En 2017, le prix Hubert Krains lui a \u00e9t\u00e9 d\u00e9cern\u00e9 pour trois recueils de po\u00e8mes in\u00e9dits,\u00a0Brindilles<\/em>,\u00a0Le galet<\/em>\u00a0et\u00a0\u2026gioa morte rossa\u2026
\n| 30\/5\/2018 – 21:40<\/span><\/strong> | Beit Canada<\/strong><\/span> 22, rue Shivtei Israel, Salle Rhinoc\u00e9ros (1er<\/sup> \u00e9tage)<\/p>\n<\/p>\n
\n<\/span><\/strong>| Du 29 au 31 mai,\u00a0de 19:00 \u00e0 23:00<\/span><\/strong>\u00a0| <\/span><\/span>\u00c9cole Musrara <\/strong>9 Ha-Ayin Het, (\u00e0 l'int\u00e9rieur, dans l'ancienne pi\u00e8ce \u00e0 eau de l'\u00e9cole)<\/span>
\n<\/strong><\/span><\/p>\n<\/p>\n
\nEn arrivant \u00e0 J\u00e9rusalem, lieu de m\u00e9moire par excellence, de r\u00e9cits contrast\u00e9s et de tensions extr\u00eames, Ragnar Chacin et Soline de Laveleye<\/strong> <\/span>ont ressenti le besoin de faire peau neuve, de se d\u00e9barrasser les r\u00e9tines et la peau d\u2019images poussi\u00e9reuses, \u00e9cul\u00e9es, compass\u00e9es, h\u00e9riss\u00e9es de certitudes. Et d\u2019aller se plonger dans le lit d\u2019une m\u00e9moire plurielle, aux reflets changeants.
\nDans cette installation performative, le spectateur est accueilli en invit\u00e9 et se laisse guider d\u2019une premi\u00e8re salle \u00e0 une seconde. Il prend un temps de pause et s\u2019offre une cure, en se plongeant dans un ruissellement de voix, transmises ou transpos\u00e9es. Apr\u00e8s s\u2019\u00eatre immerg\u00e9 dans ce flot de souvenirs qui, brass\u00e9s, multiplient les \u00e9chos, il\u00a0 pourra \u00e0 son tour, s\u2019il le souhaite, laisser sa voix rejoindre ce courant d\u2019histoires, jamais tari, jamais fig\u00e9.<\/p>\n
\n<\/em>Elle est n\u00e9e \u00e0 Bruxelles, a v\u00e9cu autour de la M\u00e9diterran\u00e9e, en Belgique et en Afrique de l\u2019Est. Elle est aujourd'hui bas\u00e9e \u00e0 J\u00e9rusalem.<\/p>\n